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Les Affranchies

tendresses

Comme un noyau qui craque...

10 Juillet 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Wendy-L4.jpg

...

Je n'attendais que toi

 En cherchant dans l'espoir

La force de survivre
Quand mon coeur était noir
Que mon âme avait froid
Pour commencer à vivre
Je n'attendais que toi...

Je n'attendais que toi
Moi rêvant d'absolu
De choses impossibles
Sortant de l'inconnu
Pour devenir ton roi
Puissant et invincible
Je n'attendais que toi
Quand tu es arrivée
Tu n'as eu qu'a me sourire
Tout s'est illuminé
Et j'ai connu la joie
D'aimer comme on respire
Viens, lavons-nous d'hier
Par mon coeur sur ton coeur
Mes lèvres sur ta chair
Et mes mains sur tes hanches
J'entrerais dans ta vie
Une tendre douleur
Fera jaillir tes cris
Aux creux de nos nuits blanches...
Je n'attendais que toi
Espérant jour et nuit
Puiser des joies nouvelles
Aux sources de la vie
Pour trouver dans tes bras
La jeunesse éternelle
Je n'attendais que toi
Je n'attendais que toi

...

Texte: Ch. Aznavour

Modèle: Wendy Lehmann


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Vénus

5 Juillet 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

tumblr

Il ne faudrait pas qu'un malentendu s'installe. C'est vrai, à force de voir ces articles accompagnés toujours de jeunes et jolies femmes, minces, androgynes, souvent les cheveux très courts, on pourrait finir par se faire des idées et croire que je sélectionne. Mais ce n'est pas ma faute, enfin pas totalement. C'est pas toujours facile de trouver LA bonne photo pour illustrer mon humeur ou mes états d'âme.

Oui bon... Y a aussi un peu l'expression de mes fantasmes personnels... sans doute... sûrement. Mais n'allez surtout pas en tirer des conclusions. Je l'ai toujours dit, je suis amoureux des femmes aux cheveux courts parce que ces cheveux courts sont le reflet d'un caractère, d'une audace naturelle et montrent la détermination de ces femmes à ne pas demeurer figées dans le cadre, coincées dans la case où le mâle simple ( homo cretinus ) s'attend à les trouver. Et depuis que ce blog existe j'ai pu rencontrer de nombreux exemples de ces femmes là. Pourtant je ne me suis jamais non plus arrêté aux cheveux courts. L'important c'est le style, la sophistication. C'est pourquoi l'expression "Femmes aux cheveux courts" englobe pour moi aujourd'hui bien plus qu'une simple qualification capillo-esthétique, c'est un caractère. Ainsi on peut être femmes aux cheveux courts en ayant ce que certain(e)s pourraient appeler des cheveux longs. L'essentiel serait plutôt pour moi que ces "longueurs" soient soignées, entretenues, taillées... sophistiquées quoi!

Bref! Je m'égare. Si les photos de femmes rondes, plantureuses et callipyges manquent sévèrement à ce blog, c'est simplement parce qu'elles sont moins faciles à trouver. Julie me l'avait déjà fait remarquer... Mais en dehors de l'image qui illustre, c'est à TOUTES les "Femmes aux cheveux courts" que je m'adresse presque tous les jours.

 

 

Photo: Inconnu

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Mon aventure

2 Juillet 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Donna McPhail

Je veux que tu m'emmènes, au loin et que tu me fasses découvrir ce monde que j'ai tant parcouru. Prenons de la hauteur pour que la terre que je connais ne soit plus faite de boue et de sang, mais d'ocre et de sable doré. Emporte moi car je suis sûr que je n'aurais plus peur ni froid avec toi. Je veux m'abandonner entre tes mains, me perdre dans ton visage clair et sincère et t'accompagner dans ce vol crépusculaire.

 

Après les dunes brûlantes et les tours noires du Hoggar viendront les vertes vallées et l'oasis tant espérée. Le vieux Moth enfin au repos tu quitteras ton enveloppe de cuir, secouant tes courtes mèches joliment bouclées et je n'aurais que l'envie de masser ta nuque un peu rasée et tes épaules engourdies par le vol. Après le fracas de la mécanique, la mélodie cristalline de la source s'écoulant entre les palmiers centenaires et quelques dattes fraîches finiront de nous apaiser...

 

Viens, partons, partons maintenant sans rien emporter que nous même. Sans doute un enfant blond nous attends dans ce désert, qui saura nous faire voir au fond de nous même en nous racontant ses histoires invraissemblables d'éléphant avalé par un boa ou de rose jalouse. Il ne faut plus attendre, mon aventure, il faut partir.

 

Photo: Matt Hind

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Dans la chaleur de l'été

27 Juin 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Delph

Au delà de la dune de chair dorée, de ton cou, de ta gorge, il y a la forêt brune de tes cheveux bouclés. Tu n'as pas résisté, le désir était trop fort. Alors, comme toujours intime avec toi même, la respiration un peu lourde face à tes miroirs, tu as soulevé tes mèches et sans hésité laissé les lames moissonner ta nuque sur laquelle l'air frais à dévallé, augmentant ton plaisir. Enfin satisfaite, le silence revenu et les boucles inertes chassées, la langueur est venue dans la chaleur de l'après midi et tu t'es abandonnée, caressant voluptueusement la peau presque nue, cette nouvelle frontière tracée dans ta chevelure.

Au troublant plaisir de couper ses cheveux si sévèrement, seule avec toi même et peut être quelques démons autour, tu ajoutes dans la moiteur de la pièce tenue à l'ombre, celui de laisser ton imagination vagabonder pendant que, lascive et sans fausse pudeur, la caresse de cette nuque rasée excite tes sens. 

Tu connais la promesse du soir, il viendra et te découvrira nouvelle. Alors enfin tu pourras jouir de ses caresses, ton plaisir au centuple augmenté par tes fantasmes de l'après midi moite, dans la chaleur de l'été...

 

Photo: Delf G.

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Tant d'amour

25 Juin 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Joseph-Lorusso--1966-.jpg

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inond'ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes

J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais

Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Dieu réunit ceux qui s'aiment

 


Texte E. Piaf

Tableau: Joseph Lorusso (1966)

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Voluptueux velours

22 Juin 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Ariel-SC.jpg

C'était comme une façon de s'embrasser, de s'exciter. Le geste commencé doucement s'accélérait et la sensuelle caresse devenait une tendre tornade cherchant à chambouler ce qui ne pouvait plus l'être, ébouriffant les courtes mèches sans jamais pouvoir les désordonner... Puis le calme revenait et la main se faisait à nouveau délicate et caressante pour laisser glisser les doigts et déchiffrer comme une aveugle le braille des cheveux dont la tondeuse n'avait laissé que quelques millimètres au bas de la nuque.

 

Comme une gourmandise dont on ne peut plus se détacher, à chaque fois les mains revenaient au contact du soyeux pelage et le prétexte était facile lorsque d'amour elle couvrait de baisers, les lèvres, le cou, la gorge de son aimée. Plus encore que ces baisers, la caresse de ce velours de cheveux ras, je crois, échauffait leurs sens.

 

Et l'innocente sensualité d'une main posée sur la nuque donnait soudain la mesure d'une passion sans tabou, d'un jeu érotique, sensuel et raffiné, que l'audace des cheveux courts avait révélé.

 

Délicieux poison dont les effets les plus violents se renouvelaient chaque fois qu'elle visitait son coiffeur et qu'à nouveau, plus excitant encore, les doigts s'affolaient à caresser ce voluptueux velours...

 

Photo: Brittney McChristy

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Nue

14 Juin 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Wendy-L2.jpg

Je sais, dit-elle, par où tu me regardes, je sens ton regard qui pénètre ma peau, même quand je m'éloigne je te sens attentif, concentré. Je sais, poursuit-elle, que tu connais toute parcelle de mon corps et que tu es capable d'un poème pour chacune d'elle. Je connais par coeur, sans m'en lasser, ton cours de géographie anatomique, où chaque plis est un oued rassurant, chaque relief une colline ou un promontoire merveilleux tout comme les à-pic sont vertigineux.

Je sais, dit-elle encore, que de mon verso tu peux faire un voyage exotique et que je n'ai qu'à fermer les yeux pour capturer chaleurs et parfums d'un pays imaginaire où tes doigts retrouvent tous les sentiers en caressant ma peau. Je te sens tiède sur mes reins mais c'est ton souffle sur mon cou qui me fait trembler.

Je sais bien, achève-t-elle, à quel point ma nudité peut t'émouvoir quand j'entends de ta gorge serrée ces mots choisis pour décrire la rondeur de mon sein, le satin de ma peau et que je sens ta main, tes doigts, délicatement caresser ma nuque, par bonheur, tout aussi nue. Les frissons alors inondent ma chair, électrisent chaque terminaison de mon corps et je pourrais, sans que tu en fasses davantage, jouir de ce seul moment.

Puis, comme elle se tait, nos haleines se mêlent et sa main rejoint la mienne, excitée par la douceur de ses cheveux courts...

 

Photo: Wendy Lehmann

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Le sable chaud

4 Juin 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Lorsqu'il appelle sa nostalgie il lui revient des parfums de sable chaud et de pinède brûlante où les cigales, comme des métronomes, égrainent les heures de sieste avant le retour sur la plage. Ces jours heureux quand les corps nus se gorgent de soleil du matin au soir pour donner à ces jeunes peaux l'aspect d'une gourmandise tiède et dorée. 

Et puis elle...

Ses boucles brunes, si courtes, qui sentaient la fleur de monoï et lui donnaient un air de petit pâtre, sa mine de guingois quand le soleil l'aveuglait et son sourire nacré comme un coquillage exotique.

Te revoilà petite soeur de mes jours heureux...

 

 

Photo: Nadège Du Bospertus

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Un rêve étrange

2 Juin 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Il l'avait emportée avec lui, dans ses songes maudits et chaque nuit la faisait renaître à son esprit...

 

A peine les paupières closes, s'il parvenait à trouver le sommeil, elle le rejoignait et il ne voyait toujours que cette image trop sombre aux contours passés où seul lui semblait net le regard de nacre noire. Un regard sans aménité, transperçant, qui paraissait toujours en colère.

 

Sans doute que cette colère n'était pas dirigée contre lui... sans doute. Sans doute que cette dernière image n'était que le reflet d'un caractère, entier et sans transigeance.

 

Elle était nue comme une déesse antique, une statue d'airain qui aurait déjà cette teinte qui assombrit avec le temps les idoles païennes et son coeur se tordait comme ses tripes se nouaient parce qu'il voulait tendre la main, encore, au moins essayer, pour caresser le bronze et n'y parviendrait pas.

 

Et le temps passait, dans la nuit en tête à tête avec sa déesse sauvage et fière et il lui semblait que sa colère s'apaisait sans qu'elle ne sourit pour autant, il la voyait presque amicale. Au petit jour, épuisé il sombrait dans les limbes et la déesse l'abandonnait aux mortels... jusqu'à la prochaine nuit.

 

Il l'avait emporté avec lui, mais il ne savait pas d'où, ni comment elle était parvenue à son esprit. Elle n'était sans doute qu'un rêve, une illusion ou un désir.

 

Photo: Brandon Fernandez

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Confidence

27 Mai 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Astrid Erinion

C'est amusant ce mot qu'on se partage, les anglo-saxons et nous. Même orthographe, sans doute même origine étymologique... Pour nous ça voudrait plutôt dire secret, qui demande de la discretion ou révélation. Pour eux le sens premier c'est confiance. On s'y retrouve, il faut avoir confiance pour faire des confidences.

Et pour se faire confiance à soi même, comment fait-on? Il faut lutter, jour et nuit, pied à pied contre ces voix un peu sarcarstiques, ces démons malicieux qui s'évertuent à démonter l'édifice qu'on peine à construire, qui sont là, quoi qu'on fasse pour glisser dans notre esprit un doute qui parfois nous fait renoncer. Chercher dans le regard des autres ne suffit plus, entendre les bonnes paroles ne convient plus. Il faut plonger.

Nos confidences nous rapprochent des personnes en qui l'on a confiance mais il n'y a que nous qui puissions gagner notre propre confiance, oser, faire ce qui nous rend heureux sans faire de peine, sans blesser personne, juste être soi même.

 

Photo: Astrid Erinion

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