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Les Affranchies
Articles récents

Que reste-t-il?

24 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Bruce-Weber.jpg

Ce soir le vent qui frappe á  ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains


Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d' avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse

Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi

Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé

Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?


Photo: Bruce Weber

Texte: Ch. Trenet

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Nudité

23 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Oui je sais, c'est moi et mon ineffable dilection, mais malgré tout je guéris, petit à petit, parce que je me rend compte que certain(e)s peuvent rester complétement indifférent(e)s à la vue de cette image. Pourtant moi j'y "vois" tellement de choses, c'est comme un portrait de dos.

Il y a d'abord la photographe dont j'apprécie la sensibilité, qui trouve de la sensualité dans la pose de son modèle, dans ces épaules nues et ce cou parfaitement dévoilé.

Il y a l'adresse du coiffeur, capable de mettre en valeur ce désir de nudité, de fondre les longueurs et les tonalités en quelque chose d'harmonieux et d'attirant.

Enfin il y a cette jeune femme blonde, déterminée à ne rien camoufler, qui connait le pouvoir de cette nuque trop souvent ignoré et qui cherche sans doute dans cette nudité à se voir elle même, authentique et sans fard...

Il y a tant de similitudes chez toutes ces femmes que cela en devient presque un trait de caractère. Une idée de l'essentiel.

J'aime ces oreilles nues qui portent des bijoux, l'effacement et la douceur de l'implantation presque tondue dont la limite reste floue et la proximité avec la blondeur contrastée de la chevelure. J'aime l'ambiguité de cette allure même si elle ne me trompe pas, surtout si elle ne me trompe pas. J'aime cette anatomie vertébrale où la finesse n'est jamais synonyme de fragilité, mais juste de délicatesse. J'aime l'audace qu'il faut pour se démarquer d'un idéal universel et trompeur sans rien perdre de la féminité absolue qui sait ce qu'elle doit au masculin.

Alors oui je guéris. Parce que maintenant que je sais que certain(e)s sont indifférent(e)s à la vue d'une telle image, j'ai de la compassion pour eux/elles. 

 

 

Photo: Taschka Turnquist

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L'image

21 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Peut être que tu crois la connaître... mais peut être aussi que tu ne connais en réalité qu'une image, qu'une façade de cette blonde aux cheveux courts. C'est tellement facile, devant un cliché, d'imaginer les choses telles qu'on croit les voir. Et si l'on y prend pas garde, si on ne cherche pas à aller au delà de l'image, on finit par tomber dans le piège sombre du jugement.

On la trouve différente, trop blonde, les yeux trop clairs, les jambes trop longues, le sourire trop ravageur, le caractère trop dur... et peut être que les autres voudraient simplement la ramener à des standards plus familiers.

On en oublierait presque l'essentiel si on ne se fiait qu'à cette vision de l'androgyne un peu "tomboy", alors qu'il y a tant d'autres facettes. A être trop plein de ses certitudes on finit par ne plus voir d'autres beautés que celles qu'on a idéalisées.

Non elle ne pose pas dans les magazines... et pourtant elle pourrait, parce que d'autres regards ont su voir une belle femme cachée dans l'armure et la dévoiler en quelques clichés.

Et son vrai naturel, c'est peut être celui là.

 

 

Photo: E. Kalbfleisch

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C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases…

19 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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C'est pas la première fois que cela arrive, mais à chaque fois cela m'épate de voir qu'il y a des gens dont l'occupation principale est de se faire du mal. Une sorte d'auto-flagellation, un masochisme soft qui consiste à visiter des blogs dont le sujet irait à l'encontre totale de leurs propres goûts et convictions.

Hier, comme il y a longtemps déjà, j'ai reçu un message privé via le bloc de contact, qui m'a laissé à la fois sans voix et souriant.

Je vous le livre:

"C'est franchement horrible et répugnant de voir cela. Je ne comprends pas que des femmes puissent se ridiculiser à ce point.

Décevant !

Autant vous dire tout de suite que je comprend la déception de ce monsieur qui signe "Fairbanks, sans doute venu sur ces pages guidé par la curiosité ou l'envie de se faire vomir, chacun trouvant son plaisir là où il le veut, je serais mal placé pour juger. Peut être s'attendait-il à quelque chose de plus "violent", de plus "trash", de quoi lui retourner les tripes pour de bon. Du sexe, du sang et pourquoi pas les deux en même temps?

Alors comme souvent, après la déception vient la rancoeur et en bon supporteurdefootcheballbuvantdelabièreenshortdanssoncanapé il s'en prend aux femmes en général plutôt qu'à l'auteur de ces pages, les fustigeant avant de laisser tomber un sentencieux "Décevant!" plein de mépris, considérant sûrement que toutes ces femmes ridicules ne méritent même plus son intérêt.

Enfin, la nature humaine est une découverte quotidienne dont le champ est sans limites. Alors au cas où certaines voudraient donner directement le fond de leur pensée à ce fervent féministe, je vous laisse son adresse: jmfairban... oh pis non tiens...    

Moi, j'y renonce!

 

Citation: Maître Folace - Les Tontons flingueurs - M. Audiard

Photo: Joanna Lumley


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Scandinavia

18 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Frida Gustavsson-Boe Marion-Scandinavia SSAW

Cette image ne pouvait pas échapper à ce blog. L'histoire est celle de deux amoureuses dans le pays des Trolls et des légendes viking. On le devine presque naturellement à la blondeur, aux vêtements blancs, au bois, brut ou peint en blanc lui aussi, à la luminosité à travers le voile sur la fenêtre. Mais tout ça n'est que cliché. Pourtant cela baigne la scène d'une atmosphère qui la rend naturelle, presque banale.

Il n'y a pas d'impudeur à les voir ainsi l'une et l'autre à peine vêtues. Elles sont à la toilette. Pourtant l'image est troublante parce qu'on cherche la nature du rapport entre ces deux femmes, l'une androgyne laissant l'autre tailler ses cheveux blonds. Il y a toujours dans cette situation une idée d'abandon, de confiance ou de résignation.

De confiance parce que les deux sont amantes, s'aiment et se connaissent mieux qu'elles mêmes et celle qui ferme les yeux en écoutant les lames d'aciers crisser sur ses mèches, s'abandonne sans appréhension à sa compagne.

De résignation peut être, parce qu'au lieu d'un harmonieux équilibre, il pourrait exister un rapport de domination entre elles et l'autorité commanderait à l'autre de la laisser faire, accentuant un peu plus l'allure de l'androgyne en coupant ses cheveux...

Et je n'imagine que le silence dans cette pièce claire, un silence religieux où l'on entendrait que le claquement un peu brutal des ciseaux aux lames trop larges. 

 

 

Photo: Boe Marion

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L'ombre d'un soupçon

17 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

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Il ne faut pas lutter contre ça, elle le sait. Pourtant à chaque fois la tourmente revient. Une sorte de tempête intérieure, un paradoxe inévitable, une contradiction qu'elle même s'impose... Il y a longtemps qu'elle connait sa différence, depuis qu'un jour on l'a prise pour un garçon et que cela l'a vexée. Ce jour là elle s'est jurée de laisser ses cheveux pousser autant qu'ils le voudraient, de mettre des robes et des talons hauts, de peindre son visage, souligner ses lèvres de rouge et ses yeux de noir. 

Mais elle était comme l'albatros du poète, empétrée dans une image fausse et pitoyable. En même temps rassurée par les sourires et les "bonjour mam'zelle" qui ne trompaient personne. Elle ne voulait pas jouer ce rôle. Il fallait tomber le masque sans renoncer à elle même. Peut être accepter de jeter l'ombre d'un soupçon sur son identité?

Un jour de colère elle a retrouvé ses jeans et ses boots et elle a tondu ses cheveux. Ce jour là le miroir s'est brisé. Finie la comédie. Son allure androgyne l'a séduite, elle d'abord. Elle a continué à souligner ses yeux et à peindre ses lèvres comme pour accentuer l'ambiguité, semer le trouble dans les esprits et chaque fois qu'elle sortait de chez le coiffeur ce trouble l'assaillait elle aussi. Son coeur de femme tremblait qu'on la confonde et en même temps jubilait. 

Enfin elle même, son sourire désarmait ceux qui la prenaient pour un garçon et finissaient par balbutier, désemparés et troublés par autant d'assurance. Son âme féminine au corps masculin exultait dans cette allure d'androgyne et jouant sans vergogne avec cette image elle retrouvait, comme l'oiseau de mer, le firmament et l'azur.

 

 

Photo: Haoyuan Ren

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C'est pas gagné!

15 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Fox-Harvard-2.jpg

On s'étonne après que notre société soit aussi violente... mais y a des jours, faut avouer... j'ai des envies de meurtre!

Et des fois, ça ne tient pas à grand chose, juste un mot, une petite phrase anodine. Tenez par exemple, l'autre jour je passe récupérer un costume au pressing et la mère Michel, sans doute de bonne humeur ce matin là, se pique de me faire la conversation pendant qu'une jolie jeune femme plonge dans les penderies à la recherche de mes fringues. La mère Michel, maline comme son chat, perçoit mon intérêt et me lance: " On ne la reconnait pas hein?" Comme je reste interloqué, la commerçante poursuit:" C'est ma grande! Elle s'est coupé les cheveux. " Stupéfait par la transformation je balbutie un compliment, puis je reviens à la mère, lui rappelant qu'il n'y a pas si longtemps encore elle me soutenait que les cheveux courts n'étaient pas féminins.

Et là... c'est le drame! Sans se départir de son aplomb familier, elle me sort la réplique qui tombe comme la hache de dix livres sur le cou délicat de Marie Stuart.

" Ben maintenant qu'elle est mariée, c'est pas pareil. Elle peut se permettre!"

Autant dire que j'ai senti en moi un souffle brûlant passer et repasser comme dans le désert de l'Arizona un jour d'explosion atomique. Des mots se bousculaient dans ma tête, tous désireux de sortir par ma bouche pour fustiger la mégère et sa mentalité de demeurée consanguine à l'esprit aussi large que le couloir d'un hôtel de passe.

Alors c'était ça... Les cheveux courts c'était juste bon quand on avait plus personne à séduire, quand on était "casée". Autant dire qu'en passant chez le coiffeur on entrait directement dans la catégorie " j'en ai marre de la vie", comme une nonne, ou de celles qui n'aiment pas les hommes et qui , c'est sûr, se coupent les cheveux pour ne pas attirer leur regard... La chevelure, dans le cortex reptilien de ma lavandière, n'était donc qu'un appât, une parure d'artifice, ni plus ni moins qu'un asticot frétillant au bout de l'hameçon et une fois le gros mérou accroché on pouvait bien faire ce qu'on voulait et même les couper. Leur rôle était terminé.

J'avais déjà repéré la grosse agrafeuse sur le comptoir et j'allais m'en saisir pour asséner un coup létal sur la caboche de la néonéanderthalienne quand sa fille émergeat des penderies plastifiées, mon costard à la main. J'abondonnais l'homicide à son état d'intention et complimentais la jeune femme, insistant jusqu'à la faire rougir, ne provoquant hélas aucune connexion dans la matière cérébrale de sa mère ce qui aurait pu faire jaillir une lumière lui faisant comprendre que "même" avec les cheveux courts, une femme pouvait séduire et que cela n'était pas réservé aux religieuses, aux lesbiennes, ni aux femmes au foyer... enfin... solidement enchainées au foyer.

 

 

Photo: Fox Harvard

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Sortilège

13 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Darion Ko

Dans la cour il observait la petite chatte grise qui s'amusait avec la boulette de papier qu'il venait de lui jeter... un peu fasciné par cette application avec laquelle le félin jouait son rôle de prédateur, les pupilles dilattées, les sens en alerte, attaquant, puis relachant sa proie, faisant mine de l'ignorer même, pour mieux l'attaquer à nouveau, accrochant ses griffes après avoir fait vivre la boulette inerte en la tapotant d'une patte inoffensive pour la faire rouler et rebondir...

Laissant le petit félin, son esprit s'est mis à vagabonder sur un chemin familier et très vite il a pensé à elle...

Une petite panthère assurément, qui jouait avec lui comme la chatte grise, faisant bondir son coeur, remuant son âme à petits coups de patte douce, le lacérant parfois, par mégarde, dans son jeu innocent.

Espiègle et sans calcul elle glissait comme un félin, son corps d'éphèbe filiforme à peine vêtu, laissant l'échancrure de son vêtement découvrir la tâche brune d'un téton qu'elle ne cherchait même pas à cacher.

Elle usait de cette liberté sans l'inquiétude de s'interroger sur ce que les autres pouvaient penser d'elle, féminine androgyne qui prenait des poses de garçon et taillait ses cheveux courts pour se troubler elle même de tant d'ambiguité.

Il y trouvait du plaisir aussi, carressant avec volupté sa nuque où le velours des cheveux tondus rappelait infailliblement le pelage de la petite chatte.

Le souvenir de sa peau d'ambre et de son sourire carnassier lui serra le coeur, mais la petite chatte venait de sauter sur ses genoux et de sa tête poussait sa main pour l'invitée à caresser son poil soyeux en ronronnant, comme si elle avait deviné le fond de ses pensées...

 

Photo: Darion Ko

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Raide

12 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Alors voyons... comment dire ça? Parmi le large éventail de mes goûts et de mes couleurs, il y a une sympathie certaine pour les cheveux raides. Allez savoir pourquoi, la plupart de celles que je connais et qui ont, à mes yeux, la chance d'avoir une chevelure lisse s'en plaignent et voudraient avoir des boucles. Evidemment quand on sait que la réciproque est parfaite, cela laisse toujours un peu perplexe. 

Je ne sais pas pourquoi, je trouve du caractère aux cheveux raides. Frida y verrait certainement quelque chose de phallique, par déformation professionnelle, sans doute.

Quelle que soit la couleur et peut être même quelle que soit la longueur ( si si ) les cheveux raides, lorsqu'ils sont entretenus m'inspirent davantage une transcendance du genre, à l'inverse d'une chevelure bouclée qui irrésistiblement me fait penser à l'image ancestrale de la femelle de l'homme, comme diraient les anthropologues. Je sais, ça se discute, mais ce n'est que mon impression.

De quelque façon qu'ils soient taillés, les cheveux raides donnent toujours un résultat net, tranchant, comme cette frange après un coup de ciseaux précis, mange un peu les yeux, ce carré ou ce bol qui dévoile franchement la nuque ( ou pas ), cette mèche "graphique" quand le reste est presque tondu...

Noirs ils ont le parfum de l'Asie mystérieuse, blond le charme de la Scandinavie lumineuse, l'épaisseur d'une riche étoffe et la brillance d'une soie rare. Ils coulent, sur l'épaule, sur la joue, retrouvent sans cesse leur place et soulignent admirablement bien une nuque qui aurait pris le parti d'être nue. Non vraiment, j'aime bien les cheveux raides.

 

 

 

Photo: Sergio Kurhajec

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Elle s'en fout!

10 Décembre 2013 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Eli

Qu'est ce que j'y peux, hein? Je sais bien que ce n'est pas évident de se raconter à un inconnu... mais j'ai bien tenté de tempérer mon impatience, d'être prudent, de donner des gages, d'y aller doucement. Rien à faire, je ne parviens à rien. Enfin presque rien. C'est vrai, pour un inconnu, j'en sais pas mal tout de même. 

Et puis d'ailleurs est-ce que je suis si inconnu que ça? Après tout! Depuis plus de 4 années j'en raconte mine de rien et pour qui est un tant soit peu perspicace ou attentif, je crois que j'en révèle ici plus sur ma personne que Frida n'en saura jamais. Eh puis quoi? J'ai des recommandations, des témoignages de satisfaction, des lettres de crédits. Pas une plainte, pas une récrimination, au contraire même, que des éloges. Alors?

Bon, si, des fois... Un vent ou deux, quand dans la rue, plein d'audace, j'aborde une personne qui inspire mon imagination et que je lui trouve déjà une place dans ces pages. C'est vrai, mes désirs ne sont pas toujours des réalités... 

Peut être que cela aurait été le cas avec elle? Pour peu que je sois tombé sur "un jour sans" comme on en a tous, qui sait? 

Seulement voilà, on ne s'est pas croisé in real life, mais à travers Facebook. Et pour tout dire, c'était plutôt sympathique, enfin, à la hauteur de mes espérances. Un prototype hors série, un modèle unique, merveilleuse androgyne aux multiples facettes, délicieusement féminine, élégante et racée ou "garçon d'écurie" attirant sur elle autant les regards que les pur-sang qu'elle soigne.

Mais voilà, moi qui me sens toujours promptement en confiance, amical et sensible, je marche seul, le long d'un mur de silence, sans plus savoir où est ma place, si c'est celle d'un ami ou celle "du connard avec son blog à la con". 

Non, bien sûr j'exagère, comme toujours...

Pourtant cette blondeur scandinave ne lache plus mon esprit, parce que je sais qu'au delà du physique il y a un caractère, un peu "à vif", faute de cotoyer plus souvent des esprits éveillés, capables de discerner en elle la jolie femme qui se cache derrière "la chic fille un peu garçon manqué".

Mon esprit à moi ne s'y trompe pas, voyant en elle la femme aux cheveux courts dans toute son essence, loin des icones. 

Mais je serais triste de me contenter d'être juste un lien dans les favoris de son navigateur, un site qu'on visite, comme d'autres, qui savent parler d'elle mieux qu'elle même.

 

Photo: Elisabeth Kalbfleisch 

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