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Les Affranchies

Pleurer des rivières

18 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

AVA..

Des nuits entières, je me souviens, les yeux grands ouverts sur le plafond, sans rien voir. La gorge sèche avec cette étrange impression que la langue, gonflée, remplie complétement la cavité buccale et par moment un tonnerre qui gronde, une explosion de colère comme un geyser et les poings qui se serrent... Puis à nouveau le désespoir et la tristesse. Une envie de hurler mais aucun cris, juste un sanglot, avant de sentir sur la peau de la joue, puis du cou, la larme couler comme un torrent soudain. J'ai fermé les yeux comme si cela pouvait contenir le flot et le vertige m'a pris, me donnant l'impression de chuter sans fin dans un espace sans limites. Epuisé le sommeil m'a emporté et au matin je n'avais plus que haine et mépris, sans imaginer que toi aussi, la nuit entière tu avais pleuré des rivières...

Photo: Vanessa Muñoz

 

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Un été de débauche

16 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

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Les vacances étaient terminées et j'avais envie de dire "tant mieux". Chacun avait regagné ses pénates et mes deux acolytes étaient rayonnantes et bronzées comme des pains d'épices. Dès le retour, Frida avait entraînée Laora chez le coiffeur et toutes les deux avaient cette marque plus claire sur la nuque, là où les cheveux masquaient auparavant la peau, la préservant du soleil. Un touchant petit air de rentrée des classes...

Bien des barrières étaient tombées durant ces quelques jours sur la Côte et pour tout dire nous avions vécu un véritable été de débauche. Mes deux chèries s'en étaient données à coeur joie et j'avais moi même pris finalement du plaisir aussi bien entre leurs bras qu'avec le bel éphèbe, ami de l'ami qui entre temps nous avait abandonné sa villa. L'imberbe avait assez de sensualité et une plastique plutôt avantageuse. Je l'avais laissé volontier me masturber et me sucer alors que Frida s'occupait de lui et que mes caresses allaient à la transalpine. Du coup, plus question d'avouer à Laora le stratagème élaboré avant les vacances...

Laora "- Ma tou sais, jé né souis pas doupe. La Frida elle m'a tout raconté.

Moi - ... Tout? 

Laora - Si! Ton pitit stratagème pour mé faire croire qué tou es gay. Ca m'a fait beaucoup rire quand jé té vou après avec lé pitit pédé.

Moi - Non? Tu veux dire que tu savais tout depuis le début? Et tu m'as laissé dans cette situation?

Laora - Ma, c'est toi qui l'as fait cette sitouazione. Avoue qué c'était bien no?

Moi - Ben j'avoue surtout que je ne me suis pas vraiment compromis. Non franchement, nous ne nous sommes pas mutellement sodomisé et pour moi c'est essentiellement de cette façon que l'on cristalise un comportement homo. 

Laora - Ah c'est vrai? Alora tou es encore vierge?

Moi - Oui enfin, façon de parler...

 

Photo:Stephen Edwards

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La mer est ton miroir...

16 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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Homme libre, toujours, tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
O mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
O lutteurs éternels, ô frères implacables !

 

L'homme et la mer - Ch. Baudelaire

Photo: Jonathan Clay

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Debout là d'dans

15 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

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ladies-in-line-5.jpgBon, cette fascination pour les femmes en uniforme, je ne sais pas trop d'où ça vient. Il faudrait en parler à Frida. Encore que, j'ai bien quelques pistes, parce que bien sur, les femmes en uniforme me fascinent, à condition qu'elles aient les cheveux courts, évidemment. 

D'ailleurs en parlant de ça, j'ai regardé l'autre jour un doc concernant l'Armée néozélandaise et en particulier, l'incorporation des recrues féminines. Rien de très nouveau, comme dans toutes les armées anglo-saxonnes le modèle reste très british ou très us. Et comme dans toutes les armées "occidentales" les recrues féminines ne sont pas tenues d'avoir les cheveux courts...

Cependant, rigueur et discipline imposent un code de la coiffure très stricte, au moins dans cette période d'incorporation. Contrairement à l'idée généralement répandue, le passage chez le coiffeur des jeunes recrues n'est pas lié à des contingences hygiéniques ou pratiques, ce qui pouvait être vrai au début du XX°siècle... Non. Il s'agit plutôt d'un véritable passage, de l'état de civil(e) à celui de soldat. Et pour "construire" un soldat, il faut le dépouiller de tout, le mettre en pièce détachées pour mieux le "restructurer". Et la tonte systématique des jeunes hommes n'a aujourd'hui d'autre but que d'effacer leur personnalité pour les réduire tous à la même "matière" prête à entrer dans le moule.

Une telle méthode pour les femmes serait, et à été, jugée trop brutale. Certaines écoles militaires US s'y sont essayées mais ont rapidement fait marche arrière pour en arriver au compromis qui prévaut aujourd'hui.

Le standard impose que le visage soit dégagé et la coiffure sans fantaisie. Donc, les cheveux longs doivent etre attachés serrés dans un chignon situé sur l'occiput et les cheveux courts ne doivent pas toucher la partie supérieure du col de la chemise... Dit comme ça, c'est plutot simple.

En réalité une certaine pression est exercée sur les recrues et pour certaines d'entre elles, se retrouver sur le siège du coiffeur représente un vrai soulagement. Et pour d'autres c'est un petit drame... Parce qu'évidemment tout cela est laissé à l'appréciation de l'instructeur, omnipotent, qui peut meme décider que la blondinette aux cheveux courts a une coupe un peu fantaisie et la renvoyer chez le coiffeur pour "égaliser" tout ça, elle qui était si fière de son allure... Un dur chemin.

Source

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Sur la route

13 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires

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Ce dimanche là, comme souvent, Pedro remplaçait son oncle à la station service. Faut dire que dans ce coin là, le dimanche il ne se passe pas grand chose. Mais Pedro aimait cela, rester des heures à rêver, à somnoler parfois. Puis il y avait toujours le dernier numéro de ce mensuel de charme que son oncle rangeait dans le tiroir du vieux bureau métallique. Des femmes nues, ou presque, aux formes généreuses et aux longues chevelures péroxydées...

Et il y a eu cette Maverick Grabber, rouge et rutilante qui est arrivée à la pompe. Pedro n'en croyait pas ses yeux. Le temps de sortir de son émerveillement, le conducteur l'attendait, appuyé sur la portière, les mains dans les poches. Il s'est précipité, autant pour voir de près le bolide que pour faire le travaille qu'on attendait de lui. Mais arrivé à la pompe, alors qu'il allait lancer un distrait " 'jour M'sieur" les yeux rivés sur la Ford, il est resté la bouche ouverte, bêtement, découvrant que le conducteur était une conductrice... Elle avait tellement d'allure... Elle lui a sourit, demandé le plein et pendant que Pedro accrochait le pistolet de la pompe au réservoir, elle a fait quelques pas vers la station. Un peu à la dérobée, il la détaillait, fasciné. Malgré ses vêtements masculins il lui trouvait un charme étonnant. Elle portait des bijoux discrets, avec classe et marchait en se déhanchant un peu, la tête haute. Ses cheveux brillaient au soleil et bougeaient avec souplesse lorsqu' elle tournait brusquement sur elle même. D'une main fine elle replaçait alors une mèche derrière l'oreille et caressait sa nuque où les cheveux étaient rasés...

Le pistolet de la pompe a claqué pendant que Pedro essuyait le pare brise encore propre avec son chiffon sale. Elle est remonté à bord. Pedro s'est empressé de raccrocher le pistolet et s'est approché de la portière. Il a pris le billet qu'elle tendait en lui souriant. Il y avait de la monnaie à rendre mais Pedro restait planté là, enivré par le parfum raffiné qui flottait autour d'elle... Le V8 a rugit et sans attendre, le bolide rouge a foncé, laissant Pedro dans un nuage de poussière, son billet à la main... Des idées folles plein la tête, pour occuper le reste de son dimanche...

Photo: Michella Cruz

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De retour

13 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Juin-2011 0236

En reprenant possession de mon quartier, je me baladais dans les rues grouillantes et colorées, humant l'air chaud et souriant, comme satisfait de mon état de badaud. L'été, le soleil, les vacances, la conjoncture semblait propice à me laisser croire à mes illusions. En l'occurrence, j'avais l'impression que toutes les jolies femmes avaient les cheveux courts, que pour certaines c'était un expérience récente, et agréable, et que finalement j'y étais un peu pour quelque chose. Oui je sais, c'est absurde, mais une fois encore j'avais conscience de me bercer de mes illusions et ma vanité faisait le reste. Et puis comment faire quand je reçois des messages comme celui de Charlotte, dont je vous livre un extrait:

C’est assez étrange comme vous semblez comprendre la nécessité pour nous d’effectuer ce changement, non-définitif pour certaines, radical et désormais un point de non-retour pour d’autres.
Donc forcément en lisant certains articles, on s’identifie un peu.
On se fait cette réflexion au passage : c’est avec un regard d’homme, un regard extérieur, qu’il parvient mieux que moi à décrire l’émotion que déclenche ce « changement de look » (c’est plus que ça, on est d’accord, mais je fais court (là aussi)). Les mots justes, vrais, sont posés sur des émotions : 

« Ce grand pas vers elle-même » article du 27/07
« Ce n'était pas anodin, elle en avait besoin et elle a vécu cela comme une vraie libération » 12/07
« Depuis, elle s'aime chaque minute davantage » 6/07
« Le bonheur de voir autant de réactions positives face à cette nouvelle apparence et ce sentiment de plénitude, d'assurance d'être enfin soi même » ; « ce sentiment de plénitude, d'assurance d'être enfin soi même » 05/07
« Elle avait argué qu'elle était assez grande pour faire ce qu'elle voulait de ses cheveux » « bien dans sa peau » 22/06
Avez-vous écrit toutes ces phrases à partir de récits d'amies, de connaissances, d'internautes,...?

 

Comment voulez vous après ça que je ne crois pas être l'instigateur de ce grand engouement pour les cheveux courts?

Pour autant, je ne crois pas, bien qu'on me l'ai déjà dit, que le climat et la chaleur incitent davantage à se couper les cheveux. Bref! J'avais ce matin le sentiment que les cheveux courts étaient de retour et il n'y a rien de tel pour me mettre en joie. De beaux cheveux brillants, épais et souples, coupés au carré, ou plus courts, dégageant une jolie nuque, ou carrément "mohawk" pour certaines, plus jeunes.

J'ai retrouvé Estelle resplendissante, croisé des sourires connus et puis je suis aller me faire couper les cheveux moi aussi, par Régine, seule dans la boutique pendant cette période de vacances.

Enfin... Heureux.

 

Photo: Jeaneg

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Lunedi a Castel Vittorio

12 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires

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Elle marchait devant lui dans la ruelle pavée, à travers les tunnels voûtés. Cette journée avait le parfum d'un scénario de Coppola, Francis Ford pour le décor et l'ambiance, Sofia pour l'intrigue. Sans se connaître ils s'étaient rencontrés un instant plus tôt. Une blondeur raffinée, naturelle, mêlant au blé le pain doré. Elle avait les cheveux presque longs, avec sur les épaules ce mouvement, comme une volute, si émouvant, qui changeait l'intensité de la couleur.

En parcourant les escaliers étroits du village millénaire, ils se parlaient, comme des amis de toujours. Il lui découvrait ce charme délicat qu'ont les femmes bien élevées et richement épousées. Même les rondeurs de son accent lorsqu'elle parlait en français, avaient cette séduction fascinante.

Chez Lorenzo ils se sont posés pour déguster un verre de vin. Elle parlait italien avec fluidité, avait un mot gentil pour chacun qui la croisait en passant. De sa main, elle avait ce geste un peu affecté faisant basculer sa chevelure d'un côté ou l'autre, changeant sa physionomie. Un sourire espiègle montrait qu'elle connaissait la puissance de ce geste sur lui...

Plus tard, sur le belvédère bordant la vielle église détruite, ils se sont accoudés à la pierre chaude du muret, surplombant la vallée. Le temps ne s'écoulait plus.

Pourtant rien n'était fortuit, le rendez vous de longue date. Elle avait vu en lui une sorte d'expert. Elle avait écrit, avait évalué le personnage dont elle imaginait à travers les écrits, une sensibilité et une tendresse particulière. De messages en messages était né une idée folle de se voir...

L'idée aurait plu à Sofia Coppola. Elle aimait son mari, mais elle avait fait venir à elle ce parfait inconnu en qui elle avait deviné le seul capable de comprendre son trouble. Depuis toujours sa fascination pour les beaux cheveux et la façon dont on pouvait les couper excitait ses sens. Hélas son amoureux mari aux nombreuses qualités, n'avait pas celle de savoir jouer de cette extravagance. Un amour de jeunesse lui avait laissé le souvenir de jeux érotiques merveilleux où son amant se faisait coiffeur et leurs ébats en étaient bouleversants.

La découverte de ce nouvel expert rallumait la flamme tenue en veilleuse. Elle avait, comme sur la table de poker, jeté au pot son tapis...

Tout en bas de ces vallées de chênes verts et d'oliviers la mer scintillait. La journée entière ils avaient parlé, évoquant souvenirs et émotions. Et puis là, comme si elle n'y tenait plus, elle a d'un coup soulevé sa chevelure, dévoilant sa nuque, fine, délicate, vierge...

"Dis moi comment elle est. Comment sera-t-elle dessinée quand les cheveux y seront tondus?"

Il n'a pas été surpris, mais troublé par le spectacle. Il a deviné l'implantation qui venait, étroite, finir sur les premières vertèbres. Il y a vu le petit w que dessineraient les cheveux une fois la nuque rasée. Sans malice il a tendu la main, cherchant à toucher le Graal, et le charme s'est rompu. Elle s'est dérobée et le rideau de cheveux est tombé...

Il s'en est voulu, avant de comprendre que son refus n'avait d'autre but que de la préserver, elle, de l'émotion qu'aurait pu lui procurer les doigts de cet inconnu caressant cette autre intimité.

La journée s'est achevée, comme une pente douce couverte d'herbe fraîche où l'on marche pieds nus. Il n'y avait pas de folie, juste le désir d'être soi même et le bonheur de partager, entre complices d'une même dilection, un lundi à Castel Vittorio.

Photo: Hedi Slimane

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Le départ

10 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Nouvelles et petites histoires, #Maria

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L'offensive avait permis de prendre une petite bourgade au contrôle de la Junte. Mais faute d'approvisionnement, trois jours plus tard et sous la pression des militaires, le retrait était inéluctable. C'était ma dernière mission avec Maria. Le lendemain je devais rejoindre la zone de largage habituelle où un Caracal viendrait m'arracher à cette jungle. L'instant paraissait mal choisit aux yeux de Roberto et de sa troupe, mais les diplomates n'ont jamais les mêmes visions des choses que les guerriers.

Le désordre ambiant nous importait peu. Maria savait qu'elle devrait rester seule et tenir l'entrée du bourg le plus longtemps possible pour couvrir la retraite de ses compagnons. Nous avions aménagé le poste de tir à l'étage d'une grosse maison, en retrait. Silencieux l'un et l'autre on sentait la tristesse nous envahir. J'ai tendu la main pour caresser son cou mais elle a esquivé, puis brusquement elle m'a fait face et s'est collée à moi, m'embrassant éperdument. J'ai caressé sa nuque à nouveau rasée. La veille de l'offensive elle avait fait tailler ses cheveux par l'autre femme avec sa tondeuse, comme pour effacer de son esprit cette histoire avec le gringo, redevenir Jeanne d'Arc, se concentrer sur l'essentiel. Je n'étais pas essentiel dans la vie de Maria et sans doute demain m'aura-t-elle oublié... 

Elle fit passer son débardeur par dessus sa tête, ébouriffant ses courtes mèches et ses seins ronds s'écrasèrent sur moi. Elle m'entraina sur le lit de la pièce d'à côté et nous fimes l'amour, comme des sauvages, le pantalon sur les chevilles.

Au crépuscule elle me laissa partir.

 

Photo: Maria

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Un bouquet

7 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Durant quelques jours je pars à la recherche de moi même, loin du monde. Alors je laisse avant de partir un bouquet de fleur pour occuper le regard. Avant qu'il ne soit fané, je serai de retour...

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Sources

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Contrefaçon

6 Août 2011 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

ANNA PICHLER

Qaund on est enfant, on a des traits d'enfant. Une jupe ou une queue de cheval font de vous une fille, un pantalon et des cheveux courts, un garçon. Personne ne s'en préoccupe vraiment. On imagine l'enfant asexué. 

Plus tard, adulte, d'autres aspects donnent des indications sur le genre. La femme aux hanches larges et à la poitrine généreuse ne trompera personne, même en pantalon, même les cheveux courts. Mais alors quelle est elle, cette fille aux hanches droites dont le corps étroit bouleverse le code? Quel est il ce garçon aux bras fins et aux joues imberbes?

Une sorte d'enfant éternel qui peut jouer, comme avant, une mi-temps dans chaque camp. Androgyne-garçon, androgyne-fille, androgyne tout court. Ses choix sont selon ses goûts et ses plaisirs l'accompagnent. Mais ce n'est pas parce qu'elle s'aime garçon qu'elle goute aux filles. Elle n'est pas dans cette logique là. C'est sa chance...

 

Modèle: Anna Pichler

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